Vieux grément ‘LA MARYVONNE’
La MARYVONNE était navire Italien de 1800 qui a parcouru une multitude de milles nautiques à travers le monde. Depuis un quinzaine d’années, son port d’attache était rendu sur Nouméa. Mais ce genre de vieux grément demande beaucoup d’entretien et de surveillance de ses oeuvres vives. L’étanchéité se fait par calfatage entre les longes de bois formant la coque.
Quai des pêcheurs
Site de Nouville à Nouméa
La MARYVONNE Sombrée
Malheureusement, après un manque d’assèchement de ses cales, le navire s’alourdi, les amarres de quai ne cèdent pas et finissent par arracher une grande partie du livet de pont en bois. C’est la catastrophe ! La MARYVONNE sombre sur son emplacement au quai des pêcheurs à Nouville.
Pas de doute sur l’épave
Flan tribord détérioré au quai
Pont avant immergée
L’inspection de coque est réalisée, le constat après sinistre est affirmé :
La MARYVONE gît à plat sur le fond.
Une partie du livet de pont est arraché, sans aucun stygmate particulier sur ses coques ou voies d’eau probantes.
Posée à plat sur le fond
Constat de sinistre
Livet de pont arraché
La MARYVONE ne peut restée ainsi, l’expert maritime donne l’ordre de s’occuper du navire. Les opérations de renflouement peuvent débuter.
L’équipe ETSM se met à pied d’oeuvre pour traiter le navire sombré et commence l’installation des premiers parachutes de levage.
Redressement navire
Parachutes de levage en charge
Relevage du fond
Opérations de renflouement en cours. Les parachutes sont installés. le navire est relevé du fond.
La MARYVONNE est redressée et relevée du fond pour l’accès sous coque !
Renflouement par dessous
Réaparition du navire en surface
MARYVONNE resurgie des eaux
Les parachutes sont installée plus bas sur la coque du navire relevé.
La MARYVONNE resurgie de l’eau par le pont supérieur !
C’est presque gagné !
Le pompage a commencer
De nouveau en flottabilité
Le pont sorti à ras du niveau de l’eau, le navire peut être pompé pour retrouver sa propre flottabilité.
La navire est de nouveau en flottaison, mais les dégâts sont conséquents. La MARYVONNE finira sa longue vie de vieux grément sur ce dernier sinistre à Nouville. L’épave ne repartira plus en navigation.
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